
Les Civic Tech au secours de la démocratie

Les enjeux pour répondre aux urgences de l’époque et du système
A l’occasion du Sommet Mondial du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert #OGP16 , Maxime Forest , enseignant-chercheur à Sciences Po aborde la question des enjeux posés par le développement des usages citoyens du numérique au moment où les défis de notre société apparaissent de plus en plus urgents.
Premier enjeu : les Civic Techs voient leur rôle dépasser le simple challenge d’une participation réinventée pour aborder la question de la régénération de la démocratie elle-même. Deuxièmement : en quête de rentabilité, comment les startups des Civic Techs vont-elles garantir qu’elles poursuivent toujours des objectifs pour le bien public ? Et enfin, l’expansion de l’usage des Big Data dans la sphère citoyenne pose de nouvelles questions sur le respect des données personnelles.
"La #CivicTech sauvera-t-elle la politique?" par M.Forest, consultant @Politizr cc @sciencespo @axeldauchez https://t.co/fypIHmsyyC 🎓
— Politizr (@Politizr) 6 décembre 2016
Les outils numériques pour "augmenter" la démocratie participative
Le sommet #OGP16 est l’occasion pour la France, accueillant cette année la manifestation, de livrer un retour d’expérience sur les initiatives menées sur son territoire en matière de solutions numériques pour impliquer davantage les citoyens dans la vie démocratique.
Des outils comme Vooter à Bougival permettent à la fois de valider collectivement la réalisation de projets pour la ville mais aussi de remonter des avis pas seulement négatifs aux agents. Une relation transformée qui prend un caractère positif.
Quelques expériences encourageantes donc, mais la difficulté majeure réside encore, à ce stade, à déployer une communication et un accompagnement suffisamment large pour inclure tous les publics.
Les outils numériques pour augmenter la démocratie participative @Localtis @vooter_world https://t.co/TCSItU0bQA #DSFcitoyen #OGP16
— DigitalSocietyForum (@ODSForum) 9 décembre 2016
Manifeste pour l'ouverture des civic-tech
Valentin Chaput est investi dans le développement de la civic-tech et de l’innovation démocratique en France depuis deux ans. Au sein de l’association Democracy OS, il milite pour que les consultations publiques soient menées sur des plateformes libres et open source. Il a co-fondé Open Source Politics pour accompagner les acteurs publics et privés dans l’animation et le développement de plateformes de concertation. Voici son manifeste pour l'ouverture de la Civic Tech.
Manifeste pour l'ouverture des #CivicTech par @ValentinChaput dans @USBEKetRICA https://t.co/wkcDu4Lgh5 #OpenSource #OpenGov
— Civic Tech (@CivicTechFR) 9 décembre 2016
Quand les méthodes du monde des jeux vidéo rencontrent celles de la politique
Jean Massiet , collaborateur de cabinet en mission à la mairie de Paris, est aussi un gamer. Il lui est venu à l’idée de s’inspirer des plateformes comme Twitch qui permettent de regarder et commenter des joueurs en direct et de les appliquer aux débats politiques. Résultat : sur sa chaîne Accropolis , depuis septembre 2015, tous les mardis et mercredis après-midi, à partir de 15 heures, il commente en direct de sa chambre les questions au gouvernement de l’Assemblée nationale.
“J’essaie d’être un pionnier dans un mouvement que je considère inéluctable. Maintenant, ce sont les retransmissions en direct sur Facebook live, YouTube live, Periscope… qui fonctionnent. Les infrastructures réseaux sont enfin aptes à fournir des flux en haute définition.”
Peut-on commenter la politique comme un jeu vidéo ? Par @JeanMassiet https://t.co/qhVHC8lHix pic.twitter.com/bXm1gSt0UO
— L'ADN (@LADN_EU) 17 novembre 2016
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