
De l’information à l’engagement, quatre passeurs de savoir témoignent

Brigitte Dumont directrice RSE Groupe orange introduit le débat. Elle situe ces rencontres dans le cadre de la politique de responsabilité sociale du groupe Orange engagée dans la recherche de solutions pour aider la société et les clients d’Orange à intervenir dans les changements qui nous touchent, notamment en tant qu’acteur de la transformation numérique (on s'interroge sur l'impact du numérique sur nos vies) ou dans la lutte pour l’environnement, contre le changement climatique : comment moins consommer et moins émettre ?
L’engagement : pourquoi, comment ?
Audrey Pulvar , journaliste-écrivain est désormais présidente de la Fondation pour la Nature et l'Homme (FNH, anciennement Fondation Nicolas Hulot à qui elle succède).
Intervenant sur les questions liées à l'environnement, la nouvelle présidente souhaite élargir l’action de l’ONG vers un engagement citoyen dans le domaine politique où l’on déplore la désaffection des électeurs pour la chose politique. Elle a choisi d’aller plus loin dans l'engagement pour se mettre au service de la communauté.
A cet effet, la FNH vient de publier un ouvrage "Répondons présent " qui propose 120 propositions de 150 ONG pour une société plus solidaire.
De l'équilibre difficile entre information et engagement... le témoignage d'@AudreyPulvar aux #SmartTalks pic.twitter.com/9EVfCo55GT
— DigitalSocietyForum (@ODSForum) 13 septembre 2017
Pointant les inégalités environnementales et la marginalisation d’une part croissante de la population (11 millions de français ne sont pas connectés à Internet), Audrey Pulvar veut être utile. Elle a choisi le métier de journaliste avec passion et abnégation, mais ne se sent plus très à l'aise dans le métier tel qu'il est devenu. La liberté n'a pas de prix mais cela a un coût : « Je suis devenue la personne que je voulais être » déclare-t-elle. En raison des prises de position politiques de la FNH, elle s’est sentie obligée d’abandonner la profession de journaliste.
Aujourd’hui, la vérité n'intéresse plus grand monde. Ce qui intéresse c'est l'impact, le nombre de clics, de followers. Avec le numérique, il faut être attentif aux dangers de la prise de contrôle des données personnelles qui permettent un marketing politique, et la concentration de moyens d'enseignement par des grandes entreprises mondiales. La réponse à ces questions est citoyenne.
Il y a une action à mener auprès des jeunes pour qui le web est la source d’information principale dont ils ne vérifient pas toujours la véracité : mais les medias classiques ne se sont pas assez investis sur le web et sur l’attitude des jeunes. Pour Audrey Pulvar, le web devrait être régulé en raison de l'impact majeur qu'il a sur la formation de l'opinion. On connaît la puissance des algorithmes pour manipuler l'opinion en proposant des contenus qui font du buzz et qui sont ceux qui attisent la haine, la polémique, l'invective. Les solutions sont forcément européennes, transversales et mondiales.
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